E-Book, Französisch, 512 Seiten
Dufour Anatomie de l'appareil locomoteur-Tome 1
3. Auflage 2015
ISBN: 978-2-294-74740-3
Verlag: Elsevier Masson
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark
Membre inférieur
E-Book, Französisch, 512 Seiten
ISBN: 978-2-294-74740-3
Verlag: Elsevier Masson
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark
L'anatomie est le fondement de la connaissance pratique du corps humain : la pertinence de l'examen clinique, de la palpation et la compréhension fonctionnelle et pathologique en découlent. Son étude représente un long investissement, où les efforts de mémorisation sont intenses. Voici un manuel original qui met d'emblée l'accent sur la compréhension et la finalité du savoir. Il est à l'heure actuelle une référence en matière de pédagogie anatomique.
Sa conception facilite l'acquisition des connaissances :
-L'auteur a conçu plus de 600 figures en couleurs, toujours placées en regard du texte selon une approche originale où fonctionnalité et intelligibilité de l'information priment.
-La structure des chapitres - textes aux plans simples et systématiques, tableaux synthétiques - favorise la mémorisation logique.
-Pour chaque structure anatomique, des indications palpatoires et patho-mécaniques permettent d'affermir les connaissances en soulignant les intérêts pratiques.
Cet ouvrage de référence offre une lecture complète du membre inférieur :
Ostéologie
Arthrologie
Myologie
Appareil fibreux
Neurologie
Angiologie Morpho-topographie.
Il offre également une auto-évaluation par QROC et chrono-QROC, des clichés de dissection originaux et des planches régionales issues du célèbre atlas de Franck Netter.
Premier ouvrage tenant compte de l'ensemble du programme d'anatomie des études de kinésithérapie, il s'adresse avant tout aux étudiants de cette discipline mais également à tous les étudiants concernés par l'anatomie de l'appareil locomoteur, ainsi qu'aux professionnels, kinésithérapeutes ou
médecins, qui trouveront là un document facile à consulter.
Cette nouvelle édition, entièrement actualisée, offre au lecteur une information toujours plus précise et pertinente et une adéquation optimale entre le texte et les figures. La partie auto-évaluation s'est enrichie de chrono-QROC, élaboration originale et unique de réponses organisées en fonction du temps.
Cette nouvelle édition a été entièrement actualisée pour offrir au lecteur une information toujours plus précise et pertinente et une adéquation optimale entre le texte et les figures.
est cadre de santé en kinésithérapie, titulaire d¿un DU d¿anatomie clinique et d¿un DU en biomécanique. Il enseigne l'anatomie, la biomécanique, la massothérapie, la technologie kinésithérapique, ainsi que la relaxation, dans les IFMK de l'EFOM, Berck, Casablanca et à Paris XIII.
Weitere Infos & Material
1 Généralités
Les généralités développées ici sont composées de 2 parties : le contenu, c'est-à-dire la matière anatomique par elle-même, ses bases, et le contenant, c'est-à-dire la pédagogie qui permet de la comprendre, la stocker en mémoire et l'utiliser quand nécessaire. Bases anatomiques
L'histoire de l'anatomie est celle de l'homme et de son évolution. Après les êtres vivants mous (fig. 1-1a), se sont développés ceux à armature rigide externe (fig. 1-1b), interne, ou mixte (fig. 1-1c). L'être humain a consacré le règne d'un squelette interne et d'un revêtement cutané pratiquement démuni de poils (fig. 1-2). 1-1 a) Version invertébrée. b) Version à squelette externe. c) Version à rigidité mixte. 1-2 Version à armature interne et revêtement souple. Os
Un os n'est pas homogène. Sa masse fait illusion quant à la nature de sa structure, assez creuse donc légère (à la différence d'un moulage d'os en plastique, beaucoup plus lourd). À titre d'exemple, on peut comparer une pyramide égyptienne, faite surtout de « plein » (fig. 1-3), à une construction à armature rigide où le vide est omniprésent (fig. 1-4). 1-3 Architecture pleine. 1-4 Architecture évidée, privilégiant la seule armature. L'os représente un volume dont la résistance provient de lignes de force appelées travées osseuses, qui en constituent la trame architecturale, et qu'emplit par ailleurs l'os spongieux. Le tout est donc une structure allégée (fig. 1-5). Une comparaison peut faire comprendre les choses : un avion est formé de longerons et arceaux qui architecturent sa forme, le reste n'est qu'habillage (fig. 1-6). 1-5 Architecture osseuse (os cortical et os spongieux). 1-6 Carlingue d'avion (jambes de force, résistantes, et parties de remplissage, faibles). Os et contraintes La forme des os est fonction des contraintes auxquelles ils sont soumis1. • Pression. Le fémur est mobile dans le plan sagittal tant à la hanche qu'au genou, il en résulte que la pression à laquelle il est soumis provoque une monocourbure dans ce plan (fig. 1-7a). Dans le plan frontal, il n'est mobile qu'à la hanche, ce qui fait apparaître une courbure haute (2/3) et une portion rectiligne en bas (1/3) (fig. 1-7b). 1-7 Courbures fémorales dans les plans sagittal (a) et frontal (b). • Traction. Elle est produite par les tendons et les ligaments. Plus cette traction est importante, plus l'ostéogenèse développe le volume osseux (fig. 1-8) : une traction ponctiforme (tendon) aboutit à un tubercule, une linéaire (lame tendineuse) à une crête, une large surface (fibres charnues) ne distingue donc aucun point particulièrement et l'ensemble reste lisse. On peut ainsi deviner la puissance musculaire en fonction des aspérités osseuses. 1-8 Formation des reliefs osseux en fonction des tractions musculaires (a = tubercule, b = crête, c = surface lisse). • Torsion. La meilleure résistance à la torsion est apportée par un matériau de section circulaire. Cette résistance est maximale à la périphérie, là où les contraintes sont les plus fortes. L'os est donc tendre (spongieux) au centre et dur dans sa partie corticale (périphérique) (fig. 1-9). 1-9 Torsion appliquée à l'os. Classification des os Les os sont répartis en 4 types (fig. 1-10) : 1-10 Différents types d'os. • os longs. Ils présentent 1 corps (diaphyse), 2 extrémités (épiphyses) et constituent les os des segments de membre (ex. : fémur, tibia) ; • os courts. Plus petits en taille, on les caricature en leur décrivant 6 faces, c'est-à-dire en les assimilant à des cubes. Ils sont généralement en groupe (ex. : os du carpe ou du tarse) ; • os plats. Minces, ils se distinguent par l'existence de 2 faces limitées par des bords (ex. : scapula, os coxal) ; • os sésamoïdes. Ce sont des os de petite taille, inclus dans un appareil musculotendineux ou articulaire. Ils représentent à la fois un accroissement du bras de levier et, pour les tendons, une surface antifrottement efficace (ex. : sésamoïdes du pouce). Cartilage
Mis à part les cartilages de conjugaison, ou de croissance, il existe 3 types de cartilage (fig. 1-11) : 1-11 Différents types de cartilage. • cartilage hyalin : c'est le cartilage articulaire. Il possède de remarquables qualités de glissement ; • cartilage élastique : il constitue des parois, tels le pavillon de l'oreille ou la partie cartilagineuse de la cloison nasale ; • fibrocartilage : il est constitué d'une partie fibreuse et d'un revêtement cartilagineux, comme c'est le cas pour les ménisques et les labrums. Ils sont plus ou moins triangulaires à la coupe : une face insérée ou au contact de l'os duquel ils sont solidaires, une face adhérente à la capsule et une face articulée avec l'autre os de l'articulation. Les disques articulaires sont également des fibrocartilages. Surfaces articulaires
Il existe plusieurs types d'articulation. Articulations fibreuses Ce sont des articulations à mobilité faible ou absente. On en trouve 3 types (fig. 1-12) : 1-12 Articulations fibreuses (a = syndesmose, b = suture, c = gomphose, d = schyndilèse). • syndesmose : articulation dont les surfaces sont liées par un ligament interosseux (ex. : tibiofibulaire inférieure) ; • suture : articulation à tissu fibreux intercalé puis calcifié (ex. : os de la voûte crânienne). Un cas particulier et unique est la schyndilèse, contact purement osseux entre le vomer et l'ethmoïde (crâne) ; • gomphose : type articulaire spécifique à l'implantation des dents (dont on peut noter que l'articulation est immobile). Articulations à cartilage Ce sont des articulations peu mobiles ou semi-mobiles (fig. 1-13) : 1-13 Articulations à cartilage (a = synchondrose, b = symphyse). • synchondrose : articulation dont les surfaces sont unies par du cartilage (ex. : base du crâne) ; • symphyse2 : articulation avec fibrocartilage interposé (ex. : disques intervertébraux, symphyse pubienne). Articulations à synoviale Appelées anciennement diarthroses, ce sont les plus répandues dans le corps, en raison de leur grande mobilité. Elles se caractérisent par la présence de cartilage hyalin, d'une capsule, d'une synoviale, de ligaments et, selon le cas, de Fibrocartilage (fig. 1-14). On en dénombre 7 types : 1-14 Articulation à synoviale. 1. Capsule 2. Synoviale 3....