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E-Book, Französisch, 537 Seiten

Wallace Ben-Hur


1. Auflage 2022
ISBN: 978-2-322-42346-0
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

E-Book, Französisch, 537 Seiten

ISBN: 978-2-322-42346-0
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
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An 15. Judah Ben-Hur, jeune héritier d'une des plus grandes familles de l'aristocratie juive, est accusé par le procurateur de Judée, Valerius Gratus. Cette accusation découle d'un accident. Il n'y eut pas d'enquête avant la condamnation, et pas de témoin pouvant corroborer les faits. Sa mère et sa soeur sont jetées en prison, ses biens sont confisqués et il est envoyé aux galères sur les ordres de Messala, son ami d'enfance romain, et commandant de la garnison de Judée. Là, il rencontre un Romain nommé Arrius,à qui il sauve la vie pendant une bataille navale. Arrius l'adopte et fait de lui son héritier. Il retrouve l'esclave de son père, maintenant immensément riche, et peut profiter de cette fortune pour son sombre dessein: la vengeance. Le Cheik Ildérim le Généreux l'engage comme conducteur de char, afin de mousser sa gloire. Ben-Hur affrontera dans l'arène Messala, celui qui l'avait envoyé aux galères pendant 3 ans, dans une course de char, l'humiliant grâce à des paris, vengeant la mort présumée de sa mère et de sa soeur. La course, qu'il gagne à la tête d'un char mené par 4 magnifiques chevaux blancs (Antarès, Altair, Aldébaran et Rigel), rendra Messala paraplégique. Ben-Hur fait croire à sa mort et retourne en Israël où il monte une légion d'Israélites afin de renverser Rome. Cependant le peuple juif, agité par l'apparition du Messie, lui fait oublier son désir de vengeance. Il devient l'un des premiers chrétiens.

Lewis "Lew" Wallace était un avocat, général de l'armée de l'Union lors de la Guerre de Sécession, écrivain et gouverneur du Nouveau-Mexique de 1878 à 1881. Il s'opposa au fameux bandit Billy the Kid dont il mit la tête à prix. Il est célèbre pour avoir écrit le roman "Ben-Hur".

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Chapitre 3
  Pour parler le langage du temps, ceci se passait en l’an 747 de l’ère romaine. On était au mois de décembre, et en cette saison, une course à travers le désert aiguise singulièrement l’appétit. Les trois hommes réunis sous la tente en faisaient l’expérience. Ils avaient faim et pendant un moment ils mangèrent en silence, puis, après avoir goûté au vin, ils se mirent à causer. – Rien n’est plus doux aux oreilles d’un homme qui se trouve en pays étranger, que d’entendre son propre nom prononcé par la voix d’un ami, dit l’Égyptien. Nous serons pendant bien des jours compagnons de voyage, il est temps que nous fassions connaissance. Si vous le jugez bon, que le dernier venu soit le premier à parler ! Lentement d’abord, comme un homme habitué à peser ses paroles, le Grec commença son discours : – Ce que j’ai à vous dire, mes frères, est si étrange que je ne sais pas où je dois commencer mon histoire et en quels termes il faut que je la narre, à peine la comprends-je moi-même ; une seule chose m’est certaine, c’est que j’accomplis la volonté de mon maître et que son service est une constante extase. Lorsque je songe à la tâche qui m’est confiée, une joie si inexprimable s’empare de mon âme, que, par cette joie, je reconnais dans la volonté qui me guide celle de Dieu lui-même. Il s’arrêta, incapable de poursuivre. Ses compagnons comprenaient son émotion et la partageaient. – Bien loin, à l’ouest du lieu où nous sommes, reprit-il enfin, se trouve un pays dont le nom ne tombera jamais dans l’oubli, car le monde entier demeurera toujours son débiteur, et c’est à lui que l’humanité devra, jusqu’à la fin des âges, ses joies les plus pures. Je ne parle point ici des artistes, des philosophes, des orateurs, des guerriers de ma patrie ; ce qui sera ma gloire, ô mes frères, c’est que, dans sa langue sera, un jour, proclamée dans tout l’univers la doctrine de Celui que nous cherchons. Ce pays, c’est la Grèce. Je suis Gaspard, le fils de Cléanthe d’Athènes. Mon peuple s’adonne de préférence à l’étude et j’ai hérité de cette passion. Or il se trouve que nos deux plus grands philosophes ont proclamé, l’un que chaque homme possède une âme immortelle, l’autre, l’existence d’un seul Dieu, infiniment juste. Dans tous les systèmes philosophiques discutés par nous, je n’ai trouvé que ces deux affirmations qui me parussent dignes d’être étudiées, car je devinais qu’entre l’âme et ce Dieu devait exister une relation dont j’ignorais encore la nature. Mais je n’arrivais pas à comprendre en quoi elle consistait. Il me semblait qu’une muraille se dressait entre la vérité et moi. Je criai, demandant à être éclairé, mais aucune voix d’au-delà ne me répondit et, désespérant de trouver la solution de ce problème, je quittai la ville et les écoles. Il y a dans la partie septentrionale de mon pays, en Thessalie, une montagne fameuse, l’Olympe ; mes compatriotes la considèrent comme la demeure des dieux, le domicile de Jupiter, le plus grand d’entre eux. Ce fut là que je me rendis. Sur le versant méridional de la montagne, je découvris une grotte, dans laquelle je m’établis pour méditer ou plutôt pour attendre la révélation dont mon âme avait soif et que je sollicitais par d’ardentes prières. Je croyais en un Dieu invisible, mais suprême, et comme je désirais le connaître de toutes les puissances de mon être, je croyais aussi qu’il aurait compassion de moi et qu’il me répondrait. – Et voilà, il l’a fait ! s’écria l’Indou en levant ses mains vers le ciel. – Écoutez-moi encore, mes frères, reprit le Grec. La porte de mon ermitage était tournée du côté d’un bras de mer, appelé le golfe Thermaïque. Un jour je vis un homme tomber par dessus le bord d’un navire, qui passait près de la côte. Il nagea jusqu’au rivage, je le recueillis et pris soin de lui. C’était un Juif, versé dans la connaissance de l’histoire et de la loi de son peuple, et j’appris de lui que le Dieu que je priais existait réellement et que, depuis des siècles, il était leur législateur, leur chef, leur roi. Qu’était-ce donc, sinon la révélation après laquelle je soupirais ? Ma foi n’avait pas été vaine. Dieu me répondait. – Il répond à tous ceux qui crient ainsi à Lui avec foi, dit l’Indou. – Mais combien sont rares, hélas ! ceux qui comprennent ses réponses, ajouta l’Égyptien. – Ce n’est pas tout, poursuivit le Grec. Le messager qu’il m’envoyait m’en dit plus encore. Il m’apprit que les prophètes qui, après la première révélation, marchèrent et parlèrent avec Dieu, ont annoncé qu’il reviendra. Il m’a nommé les prophètes et m’a cité les paroles contenues dans leurs livres. Et voici, il m’a dit même que sa seconde venue est proche et qu’on l’attend à Jérusalem. D’après cet homme, ainsi que la première révélation n’avait été que pour les seuls Juifs, ainsi en serait-il de la seconde. « Celui qui doit venir sera roi des Juifs, » me disait-il. « Et nous, m’écriai-je, nous les autres hommes, n’aura-t-il rien pour nous ? » « Non, me répondit-il avec fierté, nous sommes son peuple élu. » Cependant je ne me décourageais point, car je ne comprenais pas pourquoi un Dieu pareil aurait mis une limite à son amour et à ses bienfaits, en les réservant à un seul peuple, pour ainsi dire à une seule famille. Je voulais en savoir davantage et je parvins, enfin, à vaincre l’orgueil du Juif et à découvrir que ses pères avaient été choisis pour être les dépositaires de la vérité, afin de la transmettre un jour à d’autres, pour que le monde entier soit sauvé par elle. Lorsque le Juif m’eut, quitté, je me remis à prier, demandant maintenant qu’il me soit permis de voir le roi et de l’adorer, quand il sera venu. Une nuit que j’étais assis à la porte de ma caverne, songeant à ces mystères, je vis soudain une étoile s’allumer dans l’obscurité qui s’étendait sur la mer. Lentement elle s’éleva dans le ciel et s’approcha de moi, enfin elle brilla au-dessus de la montagne, au-dessus de ma porte même et sa lumière m’éclaira. Je tombai à terre et m’endormis et j’entendis en rêve une voix qui disait : « Ô Gaspard, ta foi a remporté la victoire ! Tu es béni ! Avec deux hommes, venus des extrémités de la terre, tu verras Celui qui doit venir et tu lui serviras de témoin. Lève-toi de grand matin et va-t’en à leur rencontre, en mettant ta confiance dans l’Esprit qui te guidera. » Et vers le matin, je m’éveillai, l’âme illuminée par l’Esprit comme par un soleil brillant. Je jetai loin de moi la robe d’ermite et repris mes anciens vêtements, ainsi que le trésor que j’avais emporté avec moi, en quittant la ville, et gardé jusqu’alors dans une cachette. Un navire à voile passait non loin du rivage. Je le hélai, il me prit à son bord et me déposa à Antioche. Là, j’achetai mon dromadaire et son équipement, puis je continuai mon voyage en suivant le cours de l’Oronte et je passai par Émèse, Damas, Bostra et Philadelphie pour arriver enfin ici. Maintenant vous savez mon histoire, faites-moi connaître les vôtres. L’Égyptien et l’Indou se regardèrent. Le premier fit signe de la main, le second s’inclina en s’écriant : – Notre frère a bien parlé, puissé-je faire de même. Sachez, mes frères, que je me nomme Melchior. Je vous parle en une langue qui, si elle n’est pas la plus vieille du monde, a cependant été la première qui ait été rendue par la lettre écrite, c’est-à-dire le Sanscrit de l’Inde. Je suis Indou de naissance. Mon peuple a précédé tous les autres dans l’exploration du champ de la science. Quoi qu’il arrive, nos Védas, nos livres saints vivront, car ils sont les sources primitives de la religion. Ce n’est point par orgueil que je fais allusion à ces choses, vous le comprendrez quand vous saurez que ces livres nous enseignent qu’il existe un Dieu suprême nommé Brahma, et qu’ils nous parlent de la vertu, des bonnes œuvres et de l’âme. Ainsi, que mon frère ne prenne point en mauvaise part cette remarque – il s’inclina du côté du Grec – des siècles avant que son peuple fût né, les Indous étaient en possession de ces deux vérités fondamentales : Dieu et l’âme. Brahma est considéré comme le créateur de notre race. De sa bouche sont sortis les Brahmanes, les plus semblables à lui, seuls dignes d’enseigner les Védas ; de ses bras sont issus les guerriers ; de sa poitrine ceux qui produisent : les bergers, les agriculteurs, les marchands ; de ses pieds, enfin, ceux auxquels sont réservés les travaux serviles, les serfs, les domestiques, les laboureurs, les artisans. Et retenez ceci, c’est que la loi défend de passer d’une caste dans l’autre ; le Brahmane qui viole les ordres attachés à la sienne, devient un être méprisé, déchu, rejeté par tous, excepté par ceux qui sont bannis comme lui. Je suis né Brahmane. Ma vie, par conséquent, était réglée jusque dans ses moindres détails. Je ne pouvais ni marcher, ni boire, ni manger, ni dormir, sans courir le risque d’enfreindre un commandement précis, ce qui eût mis mon âme elle-même en péril, car suivant le degré de gravité de ces omissions, elle devait s’en aller dans un des cercles du ciel, dont le plus élevé est celui de Brahma, ou bien elle serait condamnée à devenir un ver de terre, un insecte, un poisson, une brute. La récompense suprême pour quiconque a observé toutes les ordonnances de la loi,...



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